Restaurants, bars, coffee shops, magasins, galeries d’art, hôtels, salons de coiffure, musées, food-trucks… sont le terrain de jeu pour vincent audoin, graphiste et peintre en lettre pour réaliser des devantures et vitrines uniques.

 

Après des études de graphisme, Ged Palmer, graphiste et peintre en lettre à Londres lui propose de passer un mois avec lui et l’initier aux techniques et au métier. Après cette première expérience, il reçoit une réponse positive de Tristan Kerr de Melbourne et il lui propose deux mois de stage dans son studio qu’il partage avec un autre peintre en lettre Todd Vaneste. « Une fois la bas je me suis dis que c’ était trop bête de repartir si tôt et j’ai envoyé des lettres à d’autre peintre en lettre, car c’est ce que je voulais faire maintenant, je le savais, et je suis parti bosser 1 mois avec Lance Corlett, Steady hand studio à Sydney, puis avec Will Lynes et Nathan Pickering de Lynes & Co à Sydney également. Le pays en lui même était dingue, les gars étaient trop sympas, j’ai pu participer à des projets de malade, je vivais sign painting 7 jours sur 7 par contre, j’ai fait que ça pendant 6 mois, mais c’est ce que je voulais et j’ai surkiffé ! » Une fois revenu en France, Vincent décide de s’installer à Paris comme peintre en lettre. « Je travaille beaucoup pour la restauration, les bar et les coffee shop, car il en ouvre tout le temps à Paris. Mais je peux être amené aussi à travailler pour plein d’autres types de clients. C’est un métier qui touche quasiment tous les milieux et c’est génial, on peut faire un restaurant durant une semaine, puis la porte d’entrée d’un cabinet d’avocat par la suite, puis un food-truck, et un dorure chez un bijoutier. » En ce moment Vincent travaille sur un gros projet pour une grande épicerie fine dans la galerie marchande sous le Palais des Congrès, Il doit leur refaire toute la signalétique intérieur en panneau de bois, peint à la main évidement. Et sinon un autre projet qui lui tiens particulièrement à cœur, c’est la réalisation de l’enseigne et de la vitrine du salon ‘‘Les mauvais garçons’’ à Paris, un coiffeur barbier super cool. « Ce projet est top car ils m’ont vraiment laissé carte blanche pour la créa et je me suis lâché : des lettrages dans un style un peu victorien, de la feuille d’or et de la peinture blanche pour les vitres, bref je vais me régaler. »

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