Dans le train
J’ai commencé le voyage énervé. Mon mal de tête était atroce, ayant mit deux heures à sortir du lit, trois à mourir sous la douche, j’étais en retard. Personne me connaissant ne sera surpris à la lecture de ces lignes – si quelqu’un les lis. L’un des premiers syndromes de la gueule-de-bois serait le pessimisme. On est en plein dedans. Tiraillé entre la faim et une envie de dégobiller, j’ai remercie une énième fois Monsieur Uber d’avoir permit à ma fainéantise d’attendre les sommets de son art. J’ai sauté à l’arrière d’une berline allemande du plus bel effet, un très bon tirage qui aurait pu présagé une embellie de ma journée, mais le premier freinage à rappelé à mon estomac et moi même que nous étions à l’aube d’un calvaire.
31-03-17