Première édition sans accroc pour House of Board qui a su mêler glisse, électro, graff dans un esprit des plus détendus.
Après avoir glissé mon bulletin de vote au premier tour des élections législatives (oui, oui), je me dirige gare de Tours, destination Blois beach. Il fait chaud, heureusement une pinte bien fraîche m’attend. L’orga est au top et nombreux sont venus participer au contest de skate ou chiller. La foule n’est pas encore aux rendez-vous pour cette première édition mais les gens semblent heureux et apprécier ces bons moments, même le maire de Blois, Marc Gricourt est venu saluer l’initiative en partageant un verre avec les organisateurs en leur renouvelant sa confiance pour une future édition.
Rencontre avec Net House :
Comment est né le projet House of Board ? Quel est sa singularité ?
C’est parti d’une soirée entre potes avec la team de sounds of street l’association de skate locale de Blois, on discutait de skate autour de quelques verres sur un petit fond de techno. Du coup on s’est dit pourquoi pas mélanger nos différents univers, la musique électronique, le skate et le graphisme pour les deux ans du skatepark, c’est ce qui fait la singularité de House of Board.
La Ville de Blois s’est impliquée dans le projet. Une volonté culturelle de s’ouvrir à la street culture ?
On travaille avec la Fabrique qui est le service jeunesse de la ville on est aussi membre du conseil des jeunes, et dès la présentation du projet devant les élus, ils étaient enthousiastes à l’idée de créer ensemble cet évènement qui donne l’ouverture estivale de la culture sur Blois. Le format Open Air se rapproche de cette « Street Culture » on investit un lieu de la ville pour le modeler en journée festive. La ville elle même se mêle à cette culture alternative en créant avec l’appuie de l’association sound of streets et le conseil des jeunes un skatepark à la hauteur d’une forte demande.
Des prochains événements à venir ?
Sur Paris, le 8 Juillet au Campus Fonderie de l’image pour une nuit Hip-Hop et Techno avec Teki Latex, après ça on se repose parce que ça fais trois mois qu’on jongle entre exams et événements donc ça s’envole pour Dour Festival décompresser un peu. On reprendra à fond à partir de début septembre sur Paris avec le Batofar et sur Tours on va arriver doucement.
Report de Mamo
Photos de Nathan El Blondo