Les journées passent vites.
Comment se passe ton confinement ?
J’ai accueilli la nouvelle sans trop d’angoisse, après avoir passé un mois à beaucoup bouger. J’avais des choses à faire chez moi. J’habite avec mon mec et le quotidien est plutôt heureux. En comparaison avec ce que vivent beaucoup de personnes aujourd’hui, je m’en sors hyper bien.
Comment t’occupes-tu ?
Je travaille beaucoup sur la suite de mon projet Ephèbe. Récemment c’était sur la prod d’un single à paraître cet automne, j’y ai passé plusieurs jours. Je lis, j’écoute des podcasts, je fais du sport, j’ouvre grand les fenêtres… Les journées passent assez vite.
Est-ce que tu en profites pour créer ?
Oui, beaucoup. Je me suis par exemple filmé en train de reprendre un morceau de funk, ce que j’aurais jamais fait en temps normal. Je bosse sur des feats, je compose de nouveaux morceaux, je travaille sur mon live, mon prochain clip…
Qu’as-tu découvert de positif ?
Une certaine forme de solidarité, de bienveillance. Dans ma résidence, les gens se saluent avec attention, sont plus attentifs. C’est comme si on se disait : « ce serait quand même dommage que tout le monde disparaisse ». Paradoxalement, le virus nous aura un peu rapproché les uns des autres.
Qu’est-ce qui te manque le plus ?
Le confinement est difficile pour certain-e-s de mes proches, j’aimerais beaucoup les voir en ce moment. J’ai très envie de retrouver ma ville également. Concrètement, ce qui va aussi me manquer c’est les tunes. J’ai perdu absolument tous mes revenus (je ne suis pas intermittent). Je fais des mois à 0€. C’est la merde.
Le premier truc que tu feras en sortant de ce confinement ?
La grosse teuf en ville. On va se la jouer coupe du monde.
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